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Jeudi (24/03/05)
I think I'm gonna fall again
--> And even when you held my hand...(BO Cruel Intention)

Voilà, juste parce que j'ai envie de le noter, d'en garder une trace...

Et putain faut vraiment que j'achète un carnet pour noter ce genre de chose, parce que ça m'étreint de les écire, mais c'est un truc à enmerder tout le monde, alors autant le faire dans un de ces petits carnets-tous-mignons-tous-chers, genre "Baudelaire et Hugo, mesdammes messieurs!"...

Aujourd'hui, il avait bac blanc de philo.
Bon, j'avoue qu'en me levant ce matin, tranquilou à 7h40, j'étais morte de rire, because pas bac blanc, because tous les autres déjà debouts et au lycée, because sueur sur leurs copies!!!

Malsain, ce genre de sentiment, et peu solidaire.
Mais jouissif, quand même.

12heures, après trois heures angoissantes-agonisantes en cour d'histoire, où j'ai cru crever d'ennui.
Ca m'aurait été bénéfique, d'ailleurs, puisqu'au lieu d'entendre parler d'Erasme, de Copernic, de Galillée, de Montaigne et j'en passe et des meilleurs, et monsieur Rabelais aussi qui si il était pas mort je le tuerais à main nue, et bien, au lieu d'entendre leur mot dans la bouche de cette sadique dénigrante du patrimoine culturel contemporain, et bien j'aurais pu les rencontrer, et leur taper la discut' dans la file d'attente, parce qu'au Paradis (ou en enfer, pour Rabelais), les files d'attentes sont longues, d'après Bernard Werber, et je veux bien le croire.

12heures, donc. 12heures 5 maintenant.
Il sort d'épreuve de philo, la tête comme...comme...comme...
Comme si on l'avait forcé à écouter Lorie pendant une heure.

Sa tête d'insatisfaction aigüe.
Je la repère bien, celle là.

Il se dirige vers la file de cantine, en plus, manque de bol, il arrive à la bourre donc il bouffera en dernier, et ça lui fera les pieds.
Je lui fait un signe, il s'arrête, me regarde.

Je secoue la tête de manière interrogative, il fait des vagues avec sa main.
C'est vague, mais j'ai compris: Heureusement qu'il a pris bac S.
C'est à peu près l'idée qui ressortissait de sa tête et de sa main.

Puis j'appelle Dana, je joue stratégique, je bouge en crabve dans les couloirs de mon lycée pour pas être repérée et envoyée illico presto dehors, sous cette foutue pluie, because interdit the phone dans établissement.

Je rigole, pas trop fort, ça me fait du bien de lui parler.
Bon moment :)

Attendre Carine et Sophie à la sortie de la cantine.
Il sort.
Je...gasp.

Je me pétrifie. Mais vraiment, je veux dire qu'à côté de moi une mouche morte bougerait plus.
Il me regarde.

Un pas.
Un pas en arrière,
Un pas.
Deux pas.

Il avance. Waou...il avance vers moi.

Puis je me dis que non, je n'ai mangé qu'un demi morceau de pain et une soupe, et ça n'est sans doute pas très calorique, alors celui que je prends pour Lucas est sans doute Thomas, ce mec super mignon à qui je n'ai jamais adressé la parole, et que si je crois qu'il s'avance c'est tout simplement parce que je fais de l'hipoglycémie.

Ca va mieux.

Je rouvre les yeux.
Merde, il avance toujours.
J'hallucine? J'hallucine pas?

Il est juste devant moi, maintenant.
J'ai le coeur qui bat à fond, pire qu'une "perceuse electronique à percussion avec ses accessoires s'il-vous-plaît".
Pire que quand Brice joue de la batterie.

Il se penche vers moi.
J'allais l'embrasser, je sais pas pourquoi, je tendais les lèvres, j'allais l'embrasser.
Je reprends conscience.

"L'embrasser? Etolaaaaaaaaane!!! Réveille toi, on tend la joue, pas les lèvres!!"
Alors bon, quand même, au dernier moment, j'ai tourné la tête.
Il m'a fait un bisou.

(Ouh que c'est mignon comme expression)

Un vrai bisou, tout doux sur la joue.
J'ai pas tendu l'autre joue tout de suite, alors il est resté planté à attendre.
Et il m'a fait une bise toute conne sur l'autre.

Alors qu'il m'avait vrai un vrai bisou comme il en fait jamais sur l'autre. (Je le surveille quand il dit bonjour à ses copines les pouffes)
Ahaaaaa miss écouteurs, tu n'as plus le monopole!!!

Mais je m'égare...

Seulement après il a dit "Salut".
"Salut".

Après je sais pas ce qu'il a dit.
Il a pas reculé.
J'ai bafouillé un truc comme quoi je-suis-pressée-je-dois-aller-vitrioler-la-gueule-d'une-des-pouffiasses-avec-les-quelles-tu-traînes-pour-arrêter-de-me-sentir-observée-j'espère-que-tu-comprendras, enfin non, ça n'était pas trop ça, ça je le pensais très fort.

Je sais pas ce que j'ai bafouillé.
Mais en tout cas, j'suis partie.
Carine et Sophie m'ont trouvée aux toilettes.

On sest passées par le hall pour aller en sport.
Je l'ai croisé.
Il était avec une pouffiasse et un pote à lui.

Il a détourné ses yeux d'eux pour les planter dans les miens.
D'une telle façon que...
Que c'était comme si qu'il passait à travers des quatres ou cinq personnes entre nous deux.

Puis là j'ai "soutenu insolement son regard"
Et j'ai rougi.
ENfin plutôt j'ai...flamboyé.

Oui, puisque d'habitude quand je rougis, ça se voit pas.
Là Carine m'a dit "Waaa t'es rouge!!!"
Grande première.

Donc aujourd'hui Il a failli se faire embrasser par un flan qui rougissait alors qu'il voulait simplement lui faire la bise-et-plus-si-affinité.
Mais bon, qu'il vienne, ça faisait des mois.
On perd les habitudes.

Et puis les vrais bisous...
Ben c'était jamais.

Puis dès qu'il est là j'sais plus ce que je fais.
Puis c'est la faute de mes lèvres, elles avançaient toutes seules.
Moi, je ne me lave plus la joue.

(Moi je suis dingue, mais chuttttt!, et moi j'trouve ça tout mimi de sa part, et tout bizarre aussi.)

Ecrit par P'tite Etolane, à 19:55 dans la rubrique Lui.
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Jeudi (17/03/05)
Damn my situation and the games I have to play...
--> with all the things caught in my mind...(Oasis)

"Encore un effort, quelques mois suffiront, je suis presque mort(e), quelques mois et c'est bon...
J'en rêve encore...ton absence qui me mord, son corps allant dans ton corps...j'en rève encore, j'en crève, encore..."

Je ne saurais jamais la fin de l'histoire, toujours ces trois petits points de suspension...en suspension. Dans l'air, quelque part, là un instant, puis disparus la seconde d'après. Comme cette chauve souris que j'ai vue, ce soir, à côté du lac.

...une file de cantine, lui derrière moi, je me tourne, le vois, mais l'évite du regard, parle de nouveau aux filles, me raisonne, me tourne de nouveau "salut", il me fait la bise, je me tiens pour ne pas tomber, je l'observe, de loin, même si son épaule est contre la mienne, même si j'effleure ses doigts des miens, c'est de loin, quand même...

Est ce que ça aurait été différent? Si je ne lui avais rien dit, est ce que cela aurait changé la donne?...et si je le lui avais avoué en juin, sous cet arbre, alors qu'il me dévorait à l'évidence des yeux? Et si il l'avait su ce jour où nous avons passé cinq heures côtes à côtes à parler, ou ce jour où, assis sur son lit, il avait ses bras autour de moi pour tenir la guitare pendant que je "jouais"? Ou celui où il m'avait remercié de ma lettre, où était marqué "Tu me manques." et moi de sa carte, où il était marqué "Sur ce...on se reverra.", où ce jour de la rentrée des classes, où nous avons parlé, sous notre arbre, toujours, de l'intemporalité des vacances, et de notre avenir commun...?

Et ce que j'aurais pu nous sauver?

Et j'ai envie de courir dans les bras de Brice, pour avoir une réponse, et me reposer pour quelqu'un, pour savoir que je n'aurais rien pu faire,  pour ne pas regretter. Il y a des soirs, comme celui ci, où je regrette de toute mon âme ce qui a pu se passer entre nous.

J'ai envie qu'il me serre contre lui, qu'il m'écoute pleurer sur son épaule, patient et solide comme un roc, parce qu'il me connaît, qu'il sait que sa présence me suffit. J'ai envie qu'il me parle de Lucas, qu'il me le raconte à travers lui, et je n'ai pas envie d'en parler, moi, de mes mots usés jusqu'à la corde, puisque trops fragiles, puisques trop rêvés, puisque trop employés.

J'aimerais savoir...savoir ce qui se cache derrière ses regards, ses yeux, ce qu'il pense de la fille aux cheveux bouclés qui lui a fait une déclaration, un jour d'octobre en apparence comme les autres, oui mais voilà, si c'était un jour comme les autres, il y a quand même eu une anomalie, puisque cette fille est allée lui dire qu'elle l'aimait, puis devant sa réponse à ravalé tant et tant ses larmes qu'elle n'en pouvait plus, et qu'il le voyait bien, lui, qu'elle allait s'écrouler, alors il est parti après avoir essayé de la consoler, et l'heure d'après il l'a vue à la sortie du lycée, qui pleurait dans les bras de Brice, et ensuite il l'a vue tourner la tête et ravaler ses larmes chaque fois qu'elle le croisait, pendant quelques semaines, peut être bien un mois, seulement voilà, elle avait beau tourner la tête, il la voyait, lui, il voyait qu'elle pleurait.

...aujourd'hui et hier il portait la veste bleue qu'il avait, ce jour d'octobre. Ce jour d'octobre, il y avait du blanc, j'avais un pull rouge, tout neuf, je m'en souviens, j'avais mis mes boucles d'oreilles attrapes rêves, parce que je tentais d'en attraper un, de rêve, justement, j'avais ma chaîne en or, mon pendentif d'un cheval au galop, la crinière au vent, j'étais maquillée...ou non...non, je n'étais pas maquillée, je suis toujours mal à l'aise maquillée, face à lui, je me sens fausse...

Lui il était en bleu, ses cheveux volaient sur le côté, le soleil se reflettait dans ses yeux, qui étaient d'un doré pailleté de vert, une couleur incroyable, il n'y avait pas trace d'un sourire sur sa bouche, une lueur de regret dans ses yeux, il se tenait loin, à un mètre, je crois, ça m'a paru des kilomètres, il m'a détrompée, il a argumenté, je n'ai pas voulu en démordre, je l'aimais, je l'aimais, rien de plus, rien de moins, "écoute, je suis pas un type bien" et "tu t'en remettras", mais rien à faire, et rien n'a changé, ce n'est toujours pas un type bien, et je ne m'en suis toujours pas remise, mais je survis et j'enterre tout, et de toutes façons ce soir n'est qu'un de ces soirs où je repense à tout ça, et ces soirs ne sont en définitive pas si nombreux, et si j'y ai repensé, c'est avant tout à cause de "30 ans sinon rien", ce film, et même s'il n'y a aucun rapport.

Alors qu'est ce que j'aurais pu faire? De mieux, de pire? j'en sais rien. Je pensais, je rêvais tout à l'heure, à lui parler, sur le pas de sa porte, lui raconter tout...tout ce que j'ai à lui raconter, sans reprendre mon souffle, mais à quoi bon, et surtout pourquoi? J'en ai envie, mais suivre ses envies, ça va bien un moment, non? Un jour peut être, pour lui demander ce qui nous est arrivé, s'il le sait lui même, et franchement, j'en doute, pourquoi le saurait-il? Ferait il tant attention à moi, s'il le savait? Il sait toujours où me trouver, même quand je suis...dans les étoiles.

"So don't go away,
Say what you say,
But you say that you'll stay
Forever and a day in the time of my life,
Cause I need more time...
Yes I need more time,
Just to make things right."

Ecrit par P'tite Etolane, à 22:57 dans la rubrique Lui.
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Mercredi (02/03/05)
Paradis artificiels
--> Lettre (interdite)

                                                                                                           1 Mars 2005
                                      Mon Paradis Artificiel
A toi,
J'essaye en vain de ne plus penser à toi.
J'essaye, je me heurte à moi même, retours en arrière violents.
Contre raison.
Et tu reviens...comme ces jokaris, ces yo-yo, ces marées...tu pars, toi,
Mais je ne sais jamais quand tu vas revenir.
Putain de cycle de merde.
C'est horrible.
Tu es ma drogue. Mon unique. Une putain de drogue,
De loin la plus planante.
Si j'alignais trois joints, l'effet serait moindre par rapport à celui que tu as sur moi.
L'héro ne t'égalerai pas non plus.
Ce qu'il me faudrait?
Une désintox'.
Totale, rapide, définitive.
L'envie de retomber est trop meurtrière pour que je puisse passer au travers sans domages.
De retomber contre qui? Contre quoi?
Contre Toi?
Non, contre le sol que foulent tes pas.
Eclatée...écorchée...déchirée.
Ange déchu.
Et cette pensée m'effleurait tout à l'heure, alors que je contemplais
le reflet du soleil sur notre lac gelé: peu importe les souffrances, elles font
même partie de ce nous qui n'existe pas, du moment que j'ai accés à ma drogue.
A Toi.
Seule chose qui colore mon monde en autre chose qu'un gris sale et délavé.
J'ai pas encore vu d'éléphants roses, mais c'est tout comme.
Ici ne pas être accro à Toi c'est mourir avant de vivre.
Parfois, je te hais.
Comme tout drogué hait sa drogue et ses entrées aux paradis artificiels.
Parfois je t'aime.
Fais moi planer au dessus de toute cette merde,
voler au dessus de toute cette hypocrisie qui sature l'air.
L'air autrfois pur.
                                              Je t'aime et je te hais,
                                             Ma raison, ma folie,
                                                                                                                        Etolane.

Ecrit par P'tite Etolane, à 14:58 dans la rubrique Lui.
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Samedi (05/02/05)
C'est quand le bonheur?
--> Maintenant!!!
Je suis Heureuse, heureuse heureuse heureuse!
La raison? J'ai vu Lucas! Non, ça n'est pas ce que vous croyez! Je vous vois venir!
Je l'ai vu qui sortait de chez Brice, et moi je promenais ma chienne. Alors, je me suis avancée, sans tourner la tête vers lui, l'air de la fille qui ne sait pas qu'il est là. Et de faite, je faisais très bien la comédie! Sautillant sur le trotoir en parlant à Venesca, jouant avec elle et sa laisse.... Puis je me retourne, j'ecarquille les yeux, je feins la surprise: Lucas!
"Ah c'est toiiiii!!"
"Wi...ca va toi?"
Il me tend la joue, j'vais aller lui faire la bise, quand même!
"Oui oui, et toi, qu'est ce que tu deviens dis?"
"Oh ben...
"Tu continues à écrire?
"Et ben...
"Et le piano??
"Et ben...
"Et la guitare???
"Et...
"Et les cours?????
Héhé, même pas le temps d'en placer une! Mais je m'en fous, qu'il enchaîne les questions! Je suis si heureuse de le voir!
"Ben le piano, je sais enfin en jouer!
"Naaaan, des deux mains??
"Ouiiii!!
"Nan!! trop fort!! Tu sais jouer quoi?
"Saez, Amélie Poul...
"Nan arrête! J'ai un pote ça fait huit ans qu'il en fait il est pas fichu de jouer ce morceau!!
"J'dis pas que je le joue parfaitement mais...J'me débrouille bien!!
"Wa...j'suis inmpressionné! Et ton chien? Tu l'avais pas avant!
"Non, je l'ai eu pour mon anniversaire!
Là, y'a eu un blanc de quelques secondes, je me suis dit que malgrès moi, j'avais fait une ch'tite boudre, là...
"Ah heu...t'avais pas un chat avant?
"Non, un lapin.
"Il était gros, c'est pour ça!
Eclat de rire.
"Et toi ça va? Et les cours? Et la philo?
"La philo sérieux c'est cool mais je me ramasse à chaque dissert'! Là j'ai eu 10, y'a que des filles qui sont bonnes en philo!
"Mais naaaaan! Au faite! j'ai entendu la Démo! Redrum c'est...du grand art!
"Ah oui?
"Trop! La musique est trop forte, bien enlevée, le texte est...wow...et la voix de Jo est...wahou, et toi t'es...wahou...et vous avez du répondant, et les passages sont bien équilibrés...J'adore!
"Oh ben...merci!!
"Tu boîtes?
"Oui, j'me suis cassé le genoux!
"Arrête...
"Nan en faite en allant au lycée ce matin, je me suis pris une borne incendie dans le genoux.
"Oh nan t'abuses!
"C'est bien de souffrir des fois, ça fait rire les gens, comme ça tu te fais des amis!
"Oui, j'avoue, ils te trouvent amusant et drôle...c'est pas mal.
"J'étais plié en deux, et tous les autres se marraient...ralala...
"Mon pov'!
Eclats de rire.
"Tu vas me racompagner jusqu'à ma porte?
"..., Nan, j'vais te laisser là!
On se fait la bise.
"Bon ben...salut! (c'est moi ça)
"On se reverra, t'inquiètes.

Tout ce qu'il me fallait, vous dis-je. Après, je n'en croyais toujours pas mes yeux, ni mes oreilles. C'était l'inespéré, lui reparler. Au départ, je me suis demandée si j'allais fondre en larmes, ou rire. Et en reflechissant, j'ai vu que je n'avais pas de raisdon de fondre en larmes.
Mes sentiments suivent le chemin qu'ils ont eu avec Brice: Un amour profond, qui se transforme en une amitié extrêmement forte. Si je n'arrivais pas à "recupérer" de Lucas, c'était surtout à cause de tous ces regrets, de l'avoir vraiment perdu.
Mais là, j'ai vu que non, je ne l'avais pas perdu. Qu'on pouvait se retrouver, encore. Pendant les vacances de février.
Le seul accord tacite entre nous, c'est qu'on ne parle pas de ce qui c'est passé.

Mon nuage est trop confortable, je ne veux pas en descendre! :)
Ecrit par P'tite Etolane, à 11:08 dans la rubrique Lui.
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Jeudi (03/02/05)
Que s'arrête le temps, que continue l'instant...
--> Saez
J'écris de nouveau ici, mais je néglige mon journal.
Mazette, y'a pas de milieu chez moi?
Quel casse tête!

En attendant, lavage de cheveux qui ont (très mal) pris la pluie en rentrant du lycée. D'ailleurs, à cause d'elle, (la pluie) j'ai du attendre un bus à côté de Lui durant...hum...dix bonnes minutes.

Heureusement qu'Alex m'a fait signe de l'autre côté de la rue et a falli se faire (ecrabouiller) renverser par deux voitures -une dans chaque sens, pour venir me rejoindre.

Et Nat est arrivée quelques minutes après, la déconfiture (ça tombe bien, il était 16heures) peinte sur son joli visage à la suite du contrôle de sciences. Alors la joyeuse bande de martiens que nous sommes a discuté jusqu'à ce que le bus arrive.

Bus arrivé, je monte dedans, après avoir dit adios à mes deux acolytes du foirage de contrôle de SVT. Il monte aussi, évidament, pensez vous, il n'aurait pas regardé le bus passer sans y monter parce que MOI j'y montais.

Il y a des limites au ridicule, dirai-je.

Près de la porte du bus, avec une amie à lui, une espèce de pouffiasse rousse artificielle sur qui je n'arrives pas à mettre un nom. Paule? Cynthia? J'sais plus. J'ai vue sur son profil. Chouette.

Bon allez, c'est de bonne guerre, il a subi ma discussion insultante lundi, je subis son profil aujourd'hui. (et ses coups d'oeils dans la file de cantine. [ben oui, si quand je le regarde il me regarde c'est qu'il me regarde et que je ne suis pas la seule à le regarder, CQED {Ce Qu'Etolane a Démontré}])

Moi, je m'assois. J'ai le poids d'un sac bourré de bouquins (de sciences) et de vêtements (de sport) et de livres (Céline et Gavalda) et de feuilles (de cours) et de dossiers (d'ECJS) alors c'est très très lourd.

Surtout après deux heures de volley.
Et un contrôle.

Assise, donc. Le front appuyé contre la vitre froide. J'adore cette pose romanesque. Ca fait pensif, inspirée. Ca fait gracieux, esthétique, élégant...c'est vraiment beau, cette pose. Et puis, du coin de l'oeil, je l'ai sous les yeux.

Et lui, il jette des regards en coin à la vitre fixée au plafond. Une espèce de rétroviseur au milieu du bus, jamais compris à quoi il servait d'ailleurs, ce truc. N'empeche que lui il a l'air d'y voir une utilité grandissante. Tant mieux, je peux le regarder en paix.

Bonnet bleu, tss tss...moi je préfère les mèches libres sur son frotn, comme ça il peut les secouer d'un geste agacé de la tête, trop craquant. Il renfonce son bonnet sur ses yeux. (Il m'entend penser? Je pense trop fort?)

Son arrêt. Le mien, c'est le suivant. Il descend, je le suis des yeux, puis, curieuse que je suis, je me lève et me met exactement à sa place. (son amie la pouff me regarde, interloquée. Enfin...avec cet air qu'ont les poules lorsqu'elles sont surprises)

Exctement, vous dis-je. Le regard en coin, comme lui. Et que vois-je? Oh...une bagatelle! Dans cette jolie petite vitre se trouve l'exact reflet de ma place. Sauf que ce n'est plus moi, pose romantique, qui y est assise, mais un jeune quelconque qui en a profité pour me la rafler.

Lucas, t'es pathétique. Et moi, j'suis pitoyable. Il m'a regardée le regarder. Je me disais bien qu'il y avait un truc avec cette glace. Un truc pas clair. Mon flair ne me trompe jamais. C'est joliment marrant et stupide, cette affaire.

Je descend, moitié morte de rire, moitiée gênée. Prise en flagrant délit. Surtout que lui, ce n'est pas d'une manière sage que je le regarde à la dérobée. Pas sage du tout.

Oh et puis zut, il pleut, y'a du soleil, des boucles partout, on est content. "Clandestins" sur les oreilles pour achever de rougir mes joues.

Est pris qui croyait prendre...

(lequel des deux?)
Ecrit par P'tite Etolane, à 18:22 dans la rubrique Lui.
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Mardi (01/02/05)
Find the reason...why...?
--> Avril Lavigne
Ta main sur la mienne...j'avais oublié quel effet ça faisait. Pas oublié...plutôt posé un mouchoir dessus...envolé...estompé...parce que je nous avais volé ces instants...alors j'ai voulu les rendre à l'eternel qui fu ce nous...et qui n'est plus, à nouveau...

"Tu t'en remettras", "J'suis pas un type bien"...enumération avec Val et Morgane des phrases types des mecs...toi à côté...Sans pouvoir les empêcher de parler...et moi...moi...je veux que tu saches combien...j'ai souffert, j'ai pleuré, j'ai erré...

La barre verticale, un virage, je m'accroche, c'est ma bouée de secours, la seule...dans ce bus...où je me sens descendre avec toi...je ferme les yeux...detends mon visage...un masque, un masque...les yeux fermés, le sourire évanoui...pour ne pas te croiser...

Tu discutes avec Brice...un rayon de soleil, je tourne la tête...il touche tes yeux...le vert devient bleu...amalgame de bleu, de vert...ton regard navigue entre deux terres...ils sont bleu...dans les miens, ils sont bleus...

La barre, toujours...On s'y accroche avec l'energie du desespoir...là où j'aimerais disparaître, me terrer...m'enfermer pour ne plus te voir...m'enfermer avec toi pour te voir à jamais..."Toujours seule?"..."Tu me connais...je m'attache...trop..."..."Lucas?"...coup de coude...ferme là...elle n'y peut rien...elle ne l'a pas vu, après tout...

Combien de temps que je ne lui ai pas dit bonjour...de loin...? Une semaine...maximum...De près...des mois...quatres mois...depuis...depuis "ce" jour...lost inside...lost inside this day...

La barre...Je me sens mal...nauséeuse, mal...une main...sur la mienne...sans même encore baisser les yeux...je sais déjà...déjà que c'est la tienne...que c'est toi...Un tissus...doux...et des doigts...qui se referment sur les miens...avant de se retirer...mais qui a bougé en premier...?

Réminiscence...c'est la combustion de l'infini...c'est un trou noir qui repart...en sens inverse...souvenir..."Aide moi à me lever."...ta main qui se tend...moi qui la saisit...en plein vol...légéreté...élégance...simplicité...grâce de ce contact...

Le flot des gens t'enmène plus avant...la machine roule...roule...Je suis plus appuyée que jamais...contre ce pare brise...peut être vais-je passer à travers...emportée par ton regard...ton regard vert qui me transperce...Je parle vite...je regrette chacun de mes mots...

...j'aimerais...être celle que je suis...à l'extérieur...pas seulement en moi...pas seulement...seulement...Plus avant...dos à moi...tu bouscule...tu cherches...tu frôles...enfin, tu te retournes...j'ai l'air triste...je me sais...je me vois dans tes yeux...

Je suis triste...triste d'avoir peur...de ne pas avoir parlé à Brice...parce que...Parce que toi. Parce que toi...tu étais là...là...mais absent...pour moi.

Et là...ta main...sur la mienne...les choses ne sont jamais...les dernières...on a beau le dire...le souhaiter...tout revient toujours...toujours...inlassablement...toujours plus fort...plus profond...plus noir...

...nobody's home...she's lost inside...lost inside...open your eyes...and look outside...find the reason...why...?
Ecrit par P'tite Etolane, à 20:45 dans la rubrique Lui.
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Lundi (22/11/04)
T'oublier
--> Poème
T'oublier

T'oublier c'est fermer les yeux...
Et ne plus voir ton image,

T'oublier... c'est arracher des pages,
déchirer des photos.

T'oublier, c'est comme mourir un peu,
Et devenir trop sage.

T'oublier c'est vouloir davantage
Que faire viellir les mots.

T'oublier c'est me dire qu'il y a mieux
Que l'amour et l'outrage.

T'oublier c'est accepter ma rage,
Mes sentiments en trop,

T'oublier c'est assassiner le feu
D'un espoir qu'on partage.
Ecrit par Etolane-Lantrec, à 23:03 dans la rubrique Lui.
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Jeudi (21/10/04)
Fin

Fin

 

Je suis une feuille dans cet arbre, déjà jaune, presque morte, cheveux emmêlés par le vent.

Assise sur ce banc au point de départ d’une histoire terminée.

Tes yeux dans mes yeux, l’échange se fait,

Le cœur abruti de souffrance, j’entends sans écouter.

« J’ai des sentiments pour toi. »

« Tu es sûre ? »

« Oui. »

« On ne se connaît pas. »

« Déjà bien assez »

Je devrais te haïr, réagir.

Mon esprit tourne à vide. Milles pensées arrivent, puis s’éclipsent.

Je n’en saisis pas une seule.

Je ne sais pas ce qui me traverse l’esprit.

Une pensée : que tu es beau.

Evaporée.

Je dois dire quelque chose.

Je ne m’attendais pas à ce que tu me regardes dans les yeux.

Je t’aime.

Je pourrais te le dire, je n’ai plus rien....rien du tout.

Mon visage lisse, immobile.

Je le tord en un sourire.

Je n’y arrive pas, c’est trop dur.

Ca sonne faux.

Creux.

Je tremble.

Ca tourne encore à vide.

« On pourrait...essayer. »

« C’est le moment d’être sincère. »

« C’est tout ce que je te demande : être sincère. »

« Alors je ne crois pas, non. »

Mon monde...

Mes pieds...

Tout s’écroule.

Je tourne encore à vide.

Je n’ai plus de solutions.

Je n’ai pas de solutions.

« Mais je ne suis pas un type bien. »

« Arrête, arrête, ça sert à rien. »

« ...Tu t’en remettras. »

Un sursaut d’arrogance, un espoir.

« T’inquiète, tu es ni le premier ni le dernier. »

Accroche toi.

Les yeux qui brillent.

Une larme, sournoise, qui glisse sur ma joue.

Revers de main rageur.

« Je ne veux pas que ça change quoi que ce soit entre nous, je t’apprécie beaucoup. »

« Ca ne changera rien pour moi, reste à savoir si ça changera quelque chose pour toi. »

« Je m’en remettrais. »

Une dernière fois.

Ton visage.

Tes yeux...

Un au revoir.

Tu tournes les talons.

Mes épaules s’affaisent et se secouent.

Mes jambes me lâchent sur ce banc.

Ne plus respirer.

Mettre la musique d’une main tremblante.

Les sanglots...

Dans ma gorge,

Dans mes yeux...

Dans mon cœur.

Parti sans se retourner.

Moi je l’airaos fait, une fois, deux fois, je serais revenue sur mes pas.

Pour t’embrasser.

Parce que je t’aime.

Mais tu ne m’aimes pas.

Immobile, bloquer mes épaules.

Des larmes, trop lourdes pour êtres pleurées.

M’enfuir.

Passer devant toi, tête basse.

Je suis si désolée...

Pour pas que tu vois que je t’aime.

Pour pas que tu vois ce que tu m’as fait.

Et ces sanglots.

Ceux qui font si mal.

Qu’on n’arrive pas à enlever

Bloquer sa respiration.

Ne plus respirer,

Vivre.

Ecrit par Etolane-Lantrec, à 23:30 dans la rubrique Lui.
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Samedi (09/10/04)
Lettre

6 Octobre 2004

Mon amour,

Cette lettre ne sera pas un point de suspension en plus à une histoire non commencée, elle sera le point final de celle que j’aurais aimé vivre mais qui n’a pas existé.

Je ne t’en veux pas, de ne pas m’avoir vue, de ne pas avoir perçu ce que je ressentais. C’est la vie, je le sais, et mes regrets n’y feront rien.

Mais il y a tant de choses que j’aurais voulu te dire, tant de secrets posés dans mes yeux que tu n’as pas pu lire. Je m’en veux d’être là et d’être la seule à souffrir, d’être là mais effacée, présente mais comme invisible à tes yeux, et loin d’être assez forte pour toi. En faite, je ne sais pas. On aurait pu avoir une chance, je crois. Mais il faut que je t’oublie, c’est mieux comme ça.

Mais c’est injuste que j’ai tant œuvré dans l’ombre, tellement injuste que tu n’aies pas lu ce qui t’es dû. Ces mots te blesseront, certaines lettres te feront me haïr, tu voudras me retrouver pour me hurler que tu ne savais pas et que je n’avais pas le droit de te mettre devant tout ça.

Ca fait mal de se retrouver devant la souffrance des autres, non ? Chacun son tour, j’ai fait ma part.

Cette liasse de lettres, tous ces poèmes, toutes ces chansons sont ceux que tu m’as inspirés, le résultat de tous ces mois dans ton ombre, de toutes mes pensées détruites par ton image seule imposée à mon esprit.

Ce ne sera peut être pas aujourd’hui, ni demain, ni cette année, mais un jour tu sauras, tu sauras tout.

Je ne sais pas quand, ce que je sais c’est que je t’aime, et que je dois t’oublier, ne garder que l’amitié. J’ai trop souffert, trop enduré.

Encore, toujours, toujours à toi...

Etolane.   

 

Ecrit par Etolane-Lantrec, à 13:16 dans la rubrique Lui.
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Dimanche (11/07/04)
Poème
--> L Harmonie Des Yeux Verts

Ecrit par Etolane-Lantrec, à 23:51 dans la rubrique Lui.
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