Que dire...je ne sais pas par où commencer.
J'ai toujours eu horreur de me rendre compte de mes défauts, là je viens de m'en découvrir un, et pas des moindres. Impulsive.
Impulsive.
Crie sur mes lèvres et peints toi sur mon mur en rouge sang.
Impulsive, je te savais déjà. Je te savais déjà tapie quelque part, je t'avais même noté sur ma feuille d'entretien d'embauche, à la case "défauts". Mieux vaut te signaler que te cacher. Je te savais ici, tu sors de temps en temps, tu parles, et tu reflue, comme une marée quelconque.
Impulsive dès que quelque chose arrive, à la moindre occasion, aux regards sans reflexion, aux informations sans critique aucune, au vent de tout et des pensées ambiantes, impulsive et receptive à une voix qui peut crier un peu plus fort que les autres.
Oui, mais tu sais, elle n'a pas toujours raison, la voix. C'est pas parce qu'elle hurle qu'elle a raison, c'est pas parce qu'elle se tait qu'elle a tort...
Impulsive, toujours. Je dis un mot, je le regrette dans les secondes qui suivent, au mieux, sinon dans les heures qui viennent, au pire. (ou les jours aussi, mais bon, ça c'est plus rare...mais quand on regrette dans les jours qui suivent c'est encore pire. C'est un engrenage de culpabilisation personnelle.) Ou dans les gestes aussi. Dans les actions. Je suis une fille qui regrette beaucoup beaucoup de choses. (j'ai failli mettre quelqu'un, mais je ne suis pas quelqu'un, et dans un sens, c'est encore pire)
Les idéaux parfois m'aveuglent et me jouent des tours, courir après des illusions, les illusions perdues, trompeuses, sournoises, tout est trompeur, tout, et faire fonctionner ce qui nous reste de cervelle dans ces moments d'emphase et de liesse, parce que ça y est, on a trouvé l'enemi, l'énemi contre lequel se rebeller, celui à cause duquel tout va mal.
Quand on trouve un coupable, tout va mieux, bizarrement.
(Mais ça n'est pas un coupable, une tête de turc, tête de truc, rien que des mots, rien que des riens, rien que rien. Ca ne sert à rien de se focaliser sur lui, il s'en fout, lui, il ne te connaît pas, lui, tu ne le préocuppes pas, lui.
Et je chuchote parce que j'ai honte [que ce mot est moche] de ces tracts et de cette manif. J'ai fait quelque chose, ok. Ca n'a servi à rien. J'en sort désillusionnée, Mai 68 est définitivement passé, on ne peut espérer ranimer le passé. Le passé est mort, enterré. le passé, c'est le passé. Mai 68 c'est mon utopie, et Mai 68, je ne le vivrai jamais. [Même si je prends le concorde] suffit d'essayer de comprendre ça. Et tous ceux qui fument, qui boivent, ...discrédités. Marrants à voir. des bêtes de foire, pas des manifestants.)
Non non, je ne prends pas tout à coeur. Pas tout trop à coeur. J'ai du mal par rapport à toi. Tu avais raison, mais il faut avouer que tu as peu souvent tort.
Commentaires :
Re: ..
Oui, les instants dépassés le resteront, et comme l'a dit monsieur-je-ne-sais-plus-qui :
L'instant présent est dépassé.
Bizoux p'tite Broutille ;)
Re:
Être impulsive n'est pas une mauvaise chose... tu es là, tu le fais entendre, tu fais parler ce qui caractérise l'humain (vive la philo), hormis la conscience, les sentiments.
Quant à la manif, tu sais ce que j'en pense, plus ou moins...
Bisous ma belle.
Re: Re:
Mdrrr j'viens d'éclater de rire hyper fort, je suis prise pour une folle!
"Tu es beau quand tu jouis,
C'est toi qui t'extasie
Tu es beau quand tu m'obéis
C'est moi qui m'extasie..."
Elle a osé!!!!
Si ça c'est pas du dévergondage...=) hihi la belle (l)
Re: Re: Re:
"je sais plus si c'est toi qui suces ou si c'est moi qui te pousse et qui rentre à l'intérieur de toi..."
(dans le même genre... j'ai osé !! argh !!)
Re: Re: Re: Re:
Re:
Pas une si mauvaise chose plutôit, parce qu'on aura beau dire, il y aura toujours des mauvais côtés à l'être...:)
Je t'adore la belle...tu peux pas savoir.
Broutille
..
On est déçu de beaucoup de choses... N'ai pas honte d'avoir essayé de faire bouger les Monde, n'aie pas honte, oh non, n'aie pas honte.
C'est à eux d'avoir honte de ne pas voir la porte entrouverte.
Mai 68.. Mon sujet de TPE depuis 2 ans...
Tu sais, on peut pas revivre Mai 68, parce que c'est trop différent maintenant.
Mais au lieu de rester sur une nostalgie on pourrait faire..
On pourrait faire.
Avec des Si je mettrais Paris en Bouteille,
Mais moi, ça me dit pas de le foutre dans une Bouteille.