"Alors j'ai éteint la télé mais j'ai pas trouvé le courage
Par la fenêtre me jeter,
Mourir d'amour n'est plus de mon âge..."
J'étais bien à Barcelone en faite, loin de tous ces souvenirs et des frasques de tout le monde. Mais qu'est ce qu'ils ont tous? Ca doit être la période "soyons fous" "faisons des folies" "explosons notre quotat de connerie jusqu'à 2008"...Ou alors je deviens vraiment trop terre à terre ou intolérante. Non, c'est pas moi c'est eux.
Un ex qui fait des siennes, un cousin qui m'appelle, puis que j'essaye de rappeller mais son portable est déjà sur messagerie. Je ne comprends plus rien, s'il m'appelle c'est qu'il veut me parler, alors dans ce cas pourquoi éteint t-il son portable? Un autre qui ne comprends pas que Marine puisse l'aimer et qui passe à côté de toutes les allusions qu'elle peut lui faire...
Bizarre, ce sont tous des mecs, je devrais me faire lesbienne...ou nonne. J'aurais moins de problème, je pense. Non, je suis sûre. A 120%. Ils m'agacent.
Je laisse mes cheveux boucler, les coiffe avec soin, je trouve que ça me va plutôt bien, je porte une attention toute particulière à mes vêtements, que vais-je mettre demain? Tu crois que tu fais ça pour toi peut être? Pauvre gourde, tu fais encore ça pour Lui. Tu as vraiment cru qu'il s'était un peu éloigné de tes pensées hein? Tu es vraiment naïve, pauvre, pauvre gourde.
Je pars demain.
J'avais. Complétement. Oublié.
Ma valise.
J'ai même pas ouvert ma valise, j'ai même pas mis de côté des vêtements, je suis même pas passée par la case salle de bain, non, j'ai zappé.
Pfiout, oublié, disparu.
Bordel de merdeuhhhhhhhhh!!
Au boulot, et ça, s'en est.
Et en plus, j'ai la flemme.
Beuh...
Ca y est, j'ai de nouveau les joues en feu. Je suis en train de rougir. Ca fait des années que ça ne m'était pas arrivé! Et depuis quelques jours, c'est constament...Je vois Lucas, pas, je rougis, Adrien au téléphone, paf, je rougis, Un gars de ma classe me regarde, paf, je rougis. La plupart du temps ça ne se voit pas, mais moi je le sens!
Et bizarrement, j'aime cette sensation. Je saurais pas expliquer pourquoi...Parce que j'aime me savoir sensible à ce qui m'entoure, que j'aime éprouver à fond chaque émotion, et j'ai toujours d'un côté "regretté (même si je ne l'aurais jamais avoué!) de ne pas pouvoir rougir.
Je suis franchement heureuse d'avoir trouvé ce gars. Je n'en ai jamais parlé ici. Il s'appelle Adrien, et à vrai dire, c'est plutôt lui qui m'a trouvée. Un joli concours de circonstances. Je ne sais pas si son interêt et son amitié sont vraiment sincères, mais en tout cas il est adorable et il me calme. Ca fait deux jours que l'on se parle beaucoup, et je viens de passer une vingtaine de minutes avec lui au téléphone à parler de tout, c'est vraiment agréable.
Composé mon premier morceau au piano, j'aime...je ne suis pas modeste, je sais..;Mais j'aime, vi...
Brice qui a parlé à Lucas, en lui disant "elle voudrait te voir demain midi", Lucas qui a paru tout gêné et s'est balancé d'un pied sur l'autre en marmonant dans sa barbe "Ben euh je sais paaaaas...", en marmonant dans son bouc plutôt. Heureusement que Brice est là parce que je sens que je vais avoir besoin d'aide pour: 1) Ramasser les morceaux de mon coeur éclaté au sol en mille brisures.
2) Recoller les morceaux entre moi et Lucas.
Oui, parce que s'il part gêné comme ça, notre amitié me semble incertaine pour la suite. Même si Brice et Adrien s'accordent à dire qu'un mec ne réagiras pas en ne parlant plus à la fille "C'est complétement con. Et lucas, ben j'le connais il a pas l'air con." "Mais il est timide" "Ouais heu....bon écoute, on verra, mais si il fait ça, je lui gueule dessus".
Merci, Brice.
Je le chope demain, à sa deuxième heure de déjeuner. Au moins il n'a pas trouvé de pretexte fallacieux pour efuser, soit il n'en a pas eu le temps, soit il ne voulait pas vraiment refuser. Demain, je saurais, il le faut.
Explications: L'adresse du site est inactive. Alors on ne sait jamais, il y a parfois des hasard qui font qu'il se connecte peut être sur joueb de temps à autres...
Allez voir ce site, c'est...instruisant?
Moi, éternelle fausse métaleuse (puisque non fringuée en skatteuse ni en goth, mais écoutant du métal), qui écoute :
*longue liste de groupes/chanteurs/morceaux/lives...divers et sans nul intérêt pour Toi, puisque Toi seul est parfait, Ô Toi l'indicible merveille de ce monde!*
Et en plus, je parle correctement, et sans fautes. Mon Dieu, mais je suis une imposteur!! (là je me suis eue toute seule, je ne sais pas s'il y a un féminin à ce mot),
J'écris pour te dire que...
La moitié des liens de ta page de "specimens" sont inactifs. Merde. Trouves en d'autre quoi! Je sais plus quoi faire de mon temps libre!
Hell.
Ps: Je vois que tu ne te sers pas du correcteur automatique du logiciel très pourri Word...prend un dico! Le Robert, ça te dit quelque chose ? (à part le nom de ton arrière arrière arriè... grand père)
Internet, l'outil idéal pour étaler votre flagrante tendance obsessionnelle au narcissisme à la face du monde.
Gnagnagna,
Et toc.
:-p (là je tire la langue)
Na!
Etolane: J'ai reçu un E-mail !
C.: Ah oui ? De qui ?
Etolane: Attends, je regarde, heu...Hell machin chose...
C.: Hell Delage ?
Etolane: Oui, c'est ça, comment tu le sais ?
C.: ...
Etolane: Ah, heu...oooo personne ne m'écrit !!!
NDLA: j'ai une adresse nommée ainsi...
Je veux lui chanter cette fichue chanson de William Sheller moi!!
Moi pas trouver accords, moi saoulée, très très saoulée...
J'en ai marre!!!!!
Quelqun pour me donner l'équivalant français de l'accord Fm7??!!!
Revoir des visages, sourires éclatants, bronzages frais...Papoter pendant des heures pour ne rien raconter d'autre que le temps de nos vacances, ma Sam qui me serre dans ses bras pour me donner du courage, puis direction les portes du lycée.
5 Personnes, des anciens amis un peu perdus de vue, parce qu'ils n'ont pas changé et moi si, mais je suis heureuse de les revoir quand même, une classe que je ne peux juger mais qui ne m'a pas l'air mauvaise, déception intense de ne pas avoir ma prof de français de l'année dernière, mais dès la semaine prochaine je vais la voir avec Sam.
Sortir, savourer le soleil sur ma peau, décliner la proposition d'une copine de rentrer avec elle, envie d'être seule pour le peu de temps qu'il me reste à l'être. Au milieu du chemin, mise du balladeur sur les oreilles "J'veux qu'on baise sur ma tombe", puis arrêt, téléphone à Sam, demi tour pour aller chez elle, puis courir sur "Fils de France"...Lui montrer ce que je sais de "Jeune et Con", puis écouter musique, parler, et retour chez moi, marcher au soleil...
Regarder le lac et me dire que dans deux heures j'y serai à nouveau pour voir mon chéri que j'aime tant, petit pincement au coeur, osera, osera pas ? Sourire qui s'égare sur mes lèvres, chaleur, lui, lui et rien que lui, rentrer le coeur léger, les idées en faite, toujours Saez dans les oreilles et imaginer qu'il me murmure "J'aurais voulu t'aimer comme on aime le soleil, te dire que le monde est beau et que c'est beau d'aimer, j'aurais voulu t'écrire le plus beau des poèmes et construire un empire rien que pour ton sourire..." et sourire encore....
Retour chez moi, récit par le menu des événements de la journée à ma maman, manger en riant, parler, puis se délier les doigts au piano pour se détendre, réussir à la suite tous les accord, essayer avec la pédale et y arriver, fierté, réussite personnelle, bonheur...Je veux, je peux...
Puis remonter dans ma chambre, ouvrir grand la penderie, examiner les tissus, songeuse, du bout des doigts, puis saisir ce haut beige qui porte encore l'étiquette de ma folie, le passer, tourner, retourner, puis virevolter devant la glace, comme cette fois ou en essayant une robe j'ai failli fondre en larmes, filer dans la salle de bain, me coiffer, queue de cheval haute, une touche de fond de teint, touche de fard à paupière, touche de blush, touche de poudre, touche de khôl, touche de mascara, aspergée de parfum, retour devant la glace, et à me voir on ne devinerait pas que j'ai mis tout ça...résultat recherché, c'est extra...dernier sourire à mon visage, empoigner mon sac, empoigner mon text, envoyer un baiser à ma mère et courir...
Courir pour rejoindre les copines et Marine devant le lycée...surprises et embrassades, re embrassade à Alicia, croiser Brice en chemin, s'arrêter pour lui dire bonjour, puis voir Benoît, qui s'arrête et me dit bonjour, surprise surprise, sourire de toutes mes dents et lui rendre son bonjour, parce qu'à mon avis en cour de français l'année dernière il n'y avait pas que Brice qui entendait ce que Kit et moi disions...
Puis repartir avec Marine bras dessus bras dessous, un peu en retard pour retrouver Lucas, mais je me suis forcée à l'être, rire sous le soleil avec elle, se raoncter nos vies, on a toujours quelque chose à se dire d'une heure sur l'autre...arriver devant le lac, le voir là qui passe, l'appeller, il adresse un signe de tête à Marine, je lui dit au revoir, m'approcher pour lui faire la bise...
Lui dire en riant que chez moi ce n'est pas deux, c'est quatre, lui dire que l'on se verra tous les jours, que l'on pourra se dire bonjour, ne pas lui dire ce que j'ai écrit dans mon grand cahier vert hier soir, l'écouter parler, répondre à ses questions, avouer ma journée, délirer sur une chanson, causer films, causer vieux, causer révolution, causer tout, causer rire...sourire encore et toujours, lui face à moi, moi rêvant d'être à côté de lui pour glisser mes mains dans ses cheveux, les yeux dans les yeux...L'autre face du monde...ne pas rêver mieux...temps d'une seconde...battement d'aile...sourire...toujours...
Partir, il me fait quatres bises...je lui chuchote merci...lui dit à bientôt...dernier regard...au revoir...transperçant...les mots qui se bousculent à mes lèvres...
Retrouver Sam, passer chercher Brice, Saez dans les oreilles, voir emplois du temps, puis aller faire les courses, et ensuite courses avec Sam seulement, vagabondage dans les rayons, fous rires aux stylos plumes, cahiers, CDs, conciliabule devant ceux de Saez, en prendre un, avancer dignement avec la merveille dans la main...
Rentrer chez soi puis ressortir à nouveau, manger au mexicain avec Mirou, Anne So, Cé, et Mama, rire, délirer, se raconter nos journées, nos rentrées...les L mélangés aux ES, moi qui partirait à versailles si cette calamité me tombe dessus, pâs la meme motivation, pas les mêmes cours, pas la même ambiance...pauvres L...
Lene Marlin qui passe, pensée puissante à Sam, je la bip, recompter 15 fois l'addition, 62euros 55 centimes, puis rentrer, déposée chez moi par Anne So, sonner, monter 4 à 4 jusqu'à mon ordinateur, admirer mes cahiers, déballer mon CD, le mettre dans le lecteur, et c'est parti pour 140 minutes de bonheur.
Ah, et puis...j'ai oublié de le préciser...je suis heureuse. Vraiment heureuse. Il ne me manque plus que Lucas pour que le bonheur soit total et parfait...
Quelques sons égrennés, aigus, percutants, lents, tendres...
Cuivrés, peut être, ils m'ont charmée...ça ne se décrit pas, ça ne s'imagine pas; ça se ressent.
Ces notes, qui me ramènent à ma vie et à mon essentiel. Rêver de vie et d'éternel...
Penser à lui qui m'émerveille, son sourire...ensorcellée...perdue...
Fautive, troublée...trop vécu, trop peu aimée, trop seule, trop peu décidée...
Des milliards et des milliards de fils, de sons...quel est son nom ? Le mien sans doute...mon horizon...