6 Octobre 2004
Mon amour,
Cette lettre ne sera pas un point de suspension en plus à une histoire non commencée, elle sera le point final de celle que j’aurais aimé vivre mais qui n’a pas existé.
Je ne t’en veux pas, de ne pas m’avoir vue, de ne pas avoir perçu ce que je ressentais. C’est la vie, je le sais, et mes regrets n’y feront rien.
Mais il y a tant de choses que j’aurais voulu te dire, tant de secrets posés dans mes yeux que tu n’as pas pu lire. Je m’en veux d’être là et d’être la seule à souffrir, d’être là mais effacée, présente mais comme invisible à tes yeux, et loin d’être assez forte pour toi. En faite, je ne sais pas. On aurait pu avoir une chance, je crois. Mais il faut que je t’oublie, c’est mieux comme ça.
Mais c’est injuste que j’ai tant œuvré dans l’ombre, tellement injuste que tu n’aies pas lu ce qui t’es dû. Ces mots te blesseront, certaines lettres te feront me haïr, tu voudras me retrouver pour me hurler que tu ne savais pas et que je n’avais pas le droit de te mettre devant tout ça.
Ca fait mal de se retrouver devant la souffrance des autres, non ? Chacun son tour, j’ai fait ma part.
Cette liasse de lettres, tous ces poèmes, toutes ces chansons sont ceux que tu m’as inspirés, le résultat de tous ces mois dans ton ombre, de toutes mes pensées détruites par ton image seule imposée à mon esprit.
Ce ne sera peut être pas aujourd’hui, ni demain, ni cette année, mais un jour tu sauras, tu sauras tout.
Je ne sais pas quand, ce que je sais c’est que je t’aime, et que je dois t’oublier, ne garder que l’amitié. J’ai trop souffert, trop enduré.
Encore, toujours, toujours à toi...
Etolane.
Commentaires :
WeepingWillow
Sans raison, juste une envie...
Peut-être y trouveras-tu un écho réconfortant...
http://weepingwillow.joueb.com/news/17.shtml