Qui m'a destabilisé poour le reste de ma journée. Il ne s'est pas passé une heure sans que je ne pense chaque minute à lui.

Je lui chuchote en le prenant dans mes bras, ou plutôt en passant mes bras autour de sa taille et en me serrant contre son dos:

-Ce tableau est inquiètant.

Et de fait, il l'est. Nacré et brumeux, deux personnes nous exposesnt leurs visages horrifiés, leurs traits tirés par la fatigue, et leurs lèvres violettes, tuméfiées.

Je frissone, puis sursaute de peur, enserrant encore un peu plus sa taille.

- Serre moi, j'ai peur, serre moi s'il te plaît...

Il se met derrière moi et passe ses bras autour de moi. Il me serre d'abord femrment, ensuite doucement, contre lui. Je m'apaise. Un peu. Ses mains remontent, effleurent mes hanches, s'attardent sur ma poitrine. Je lève la tête vers lui. Il suffirais d'un centimètre et...ses lèvres sur les miennes. L'absolution, caresse divine. Ses yeux dans les miens...je ne sais plus...Où je suis...je sombre.

Je ne l'ai pas vu une seule fois de la journée...je crois que si je l'avais vu, j'aurais fait une bêtise, mais j'aurait voulu...tant voulu...

Je m'apperçois avec horreur que je suis rongée, rongée par mon amour pour lui et par la froide indifférence que je doit afficher...je souffre. Et c'est horrible, dévorée, déjà perdue, à jamais peut être...?

Je dois attendre qu'il récupère msn pour pouvoir lui confier ce secret qui me détruit. Tout à l'heure en rentrant de chez Sam et Brice, j'ai vu arriver un garçon à vélo.

J'ai cru que c'était lui. Il ne lui ressemblait ni de près ni de loin. J'ai cligné les yeux, l'ai regardé passer, le coeur au bord des lèvres, puis imaginant la scène de mon rêve, ses bras autour de moi...j'ai fondu en larmes.
Comme ça. Au beau milieu de la rue. "J'veux qu'on baise sur ma tombe dans les oreilles"..."au revoir Lucas"...Franckie, pardon...Au revoir, oui...

Larmes, arrivée chez moi, impossible d'arrêter la crise. Mon Dieu,n je l'aime! Et j'en crève, littéralement.