Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Forte de cette maxime, j'ai ouvert les yeux à 5h40 tapantes. Alors que mon réveil était réglé pour sonner à 6h50. Gasp. Enfin non, jusque là, aucun problème, si ça n'est que je ne me suis pas couchée tôt. 23heures, réussi à dormir vers 0h...ça ne pèse pas lourd en heures de sommeil ça.

Mais comment aurais-je pu me rendormir après avoir mis le nez à la fenêtre? Un ciel mauve, du cotton partout...les arbres chargés de neige, les étoiles au dessus, et la lune, ronde et pleine qui éclairait le tout. Impossible, vous dis-je. Traîner au lit jusqu'à 6h30, quelques pages de "Voyage au bout de la nuit", la radio, puis comme je n'y tenais plus, je me suis finalement levée.

7heures, sortie dans l'air froid. Venesca pour compagne, et mon appareil photo. (Lui et moi sommes inséparables ces derniers jours, vous avez du le remarquer ;)) partie dans la direction du lac. Arrivée là bas, je vois les deux cygnes au milieu de l'eau, comme deux énormes flocons qui se seraient égarés hors des rives.

Presque cette impression d'être dans une plaine, une plaine quelque part dans la steppe, au Canada, ou en Russie, ou en Islande, ou en Pologne, ou que sais-je où encore! Impression trompeuse mais ô combien savoureuse...Fond musical? St Petersbourg, de Saez.

Rentrée après 1h30 de marche, les joues, le nez, et les oreilles rougies par le froid, les doigts de pieds gelés, conséquence de la non étenchéité de mes basket, doigts en compote, mais le sourire aux lèvres et des étoiles (et des flocons) dans les yeux.