Comment je me sens?

J'ai mal, je retiens mes larmes, j'ai retenus mes cris et pleurs toute la journée, et j'ai l'impression que les sanglots enflent et se poussent dans ma poitrinent et j'ai mal physiquement au coeur. Je le sens comprimé, j'ai peur qu'il ne me lâche...Qu'il parte lui aussi comme tant d'autres. Sauf que s'il n'est pas là, s'il s'arrête, d'un coup, je meurs. Alors que tous ces autres absents, ils ne me font mourir qu'à petit feu...

Je me sens dépassée par cet amour dont je ne maîtrise plus rien. Et je regrette, oui je regrette, les moments où je maîtrisais juqu'au moindre petit sourire. Je regrette ce temps où il ne m'avait jamais vu de mauvaise humeur, parce qu'il suffisait qu'il soit là pour que je sourie d'une oreille à l'autre. Ces putains d'heures où je m'ennuyais et où il suffisait que je pense à ses yeux pour écrire un poème...

Où je pouvais écrire mes posts sans pleurer, où je pouvais me regarder dans une glace sans me trouver moche, où je ne paranoïais pas sur ses regards, où se faire la bise me faisait battre le coeur sans me planter un couteau dans le dos, où sa voix me faisait frémir de joie et non de peur...Où je me disais que jamais je ne tomberais dans l'engrenage d'un amour qui me vole toute entière...

On est con quand on a 16 ans, on est idéalistes, convaincus que tout marchera toujours dans votre vie, qu'elle soit sentimentale ou question de boulot. Ma vie sentimentale ne marche que par à coup. Les remises en questions, les coups du sort, et la certitude de toujours donner plus et de recevoir queslque chose d'inversement proportionnel à cela...

Mais qu'est ce qui m'a pris de tomber amoureuse de l'homme invisible (scuse Kit, j'ai piqué le surnom que tu lui a donné) un Brice 2 qui n'a peut être pas tous ses bons côtés, et la timidité en plus. Qu'est ce qui m'a pris de l'aimer comme une folle, d'en être à perdre les pédales, à m'écrouler à tout moment de la journée pour peu qu'il soit dans les parages?

Et ce blog me donne envie de me pendre, ce mur des lamentations à lui tout seul, nourri de toutes ses pages de Lui et uniquement de Lui qui a parasité ma vie jusqu'à ses plus profonds abîmes, et j'en peux plus, je n'en peux plus, je voudrais crever. Vraiment crever, pour ne plus voir leurs regards remplis de compassion qui ne font rien pour m'aider, ne plus entendre leurs murmures sensés m'apaiser, mais qui ne font rien, rien du tout.

Pour ne plus sentir leur absence, pesante et lourde, le vide de leur absence c ontre mon coeur, alors qu'ils sont tout près mais non, mais non, c'est un mirage, ils sont loin, regarde, ils sont déjà partis, ils ne sont plus làa. Je peux courir, je ne les rattraperais pas, et si ce n'était qu'un rêve...? Juste quelques mois, quelques secondes...Ils...Je les aimes...Besoin d'eux mais seule, on fait avec...

J'ai plus rien à vivre plus rien à croire, je me sens vielle, épuisée, vidée, j'ai trop donné, rien reçu. j'en peux plus. Je veux crever.