Passage en coup de vent (ou de coeur)...il est tard, j'ai travaillé toute la soirée.

Et oui, pour une fois que ça m'arrive c'est encore excessif. J'ai refait mon commentaire de français, avec l'aide de Sam, quatres longues heures dessus, ajoutées au temps que j'y avais déjà passé, ça commence à faire beaucoup pour un seul texte. Surtout que plus j'ai de temps libre, plus ça joue contre moi. Avec cette envie de ne rien laisser passer, je finis par me perdre et par faire des "discours sur le texte", ou carrément du paratexte. Là je crois avoir évité la catastrophe.

Puis de la physique, une série d'exercices simples comme tout, sympas même, mais longs, longs... huit exercices, aussi simples soient ils, ça prends du temps. Et si j'étais plus organisée aussi...ça m'aurait évité de perdre ma feuille et de la retrouver la veille de mon cours, de perdre les instructions du devoir d'espagnol à faire pour demain, de noter à la mauvaise page le devoir d'anglais à faire pour hier...je me suis drôlement (sauf que ça n'est pas drôle) éparpillée; avant les vacances.

Puis cette journée...cette journée là, je n'ai pas envie d'en parler. Pas envie de parler de Lui, de lui, plutôt, et de ma déconfiture après ce non rappel de sa part, j'ai ma dignité. Juste des bons moments...de Sam et moi qui nous serrons fort dans les bras l'une de l'autre pour nous donner du courage, elle pour son concours général, demain, et je met dans mon étreinte tout ce que je peux lui offrir de meilleur. Mon pendentif "étoile", que je lui prête pour l'occasion, un porte bonheur, de cette heure et demie chez elle, à trois, avec Brice pour nous faire exploser de rire à tout bout de champ, de la cantine ce midi, pour mes retrouvailles avec Carine et Sophie...

Le reste, tout le reste est flou.

Et cette demie heure de plus passée au téléphone avec Sam, tout à l'heure.
Tout le reste ne compte pas.
Et nous trois dans cette cuisine, c'est peut être bien la définition du bonheur.