A jouer avec le feu, voilà ce qu'on récolte. Les conversations qui se tarissent, les larmes qui renaissent, sans même qu'on ne s'en rende compte. Non, je ne me suis pas rendue compte que je pleurais, d'espoir, de joie, de découragement, de compréhension, de tendresse et de douceur, d'amour et d'envie, d'or et d'argent...
Je savais que j'aguichais, un peu involontairement, un peu par défi, par désir. Simplement parce qu'avec lui je suis moi même, rien que moi, avec mes mimiques de gamines et mes désirs de femme. Parce que quand j'ai envie de lui dire qu'il me trouble, je le fait. Dès que je ressens quelque chose, je l'écris, dès que je veux parler d'un sujet, même des plus sensibles, je le fait.
Mais voilà, voilà l'échéance, la fin du bail de la gentille petite locataire du bonheur, la p'tite Etolane. La fin d'un espoir qui n'a pas voulu naître. Parce que je ne veux plus m'attacher. mais à lui, oui. Parce que Matthieu c'est Matthieu, que tout m'attire et me déconcerte, que tout m'éveille et me fait rire. Je ne veux plus m'attacher sentimentalement, plus "tomber amoureuse"...
Parce que Lucas m'a détruite, parce que la personne que je suis succeptible d'aimer je ne peux pas l'aimer. Parce que si j'aime Matthieu, je vais le détruire aussi sûrement que je me détruirais moi. Parce que notre amitié est forte, indeffinissable, teintée de désir, quelque chose qui se rapproche beaucoup de l'amour, mais ça n'en est pas.
Et si je le perdais, combien de temps avant de ne plus attendre le son de mon portable? Combien de soirées passées sur MSN dans l'attente d'appercevoir son fantôme? Combien de secrets cachés à tout à chacun dont il est le seul gardien?
Matthieu, je ne sais pas ce que j'éprouve pour toi, je ne sais pas si je le saurais un jour, et je ne veux pas vraiment le savoir. pour le moment ce mélange de désir, d'amour, d'amitié, de passion, de liberté, de secret, de joie, de larmes (le plus souvent des larmes de rire), d'images...tout ça c'est ce qui fait que notre amitié est si intense.
Et les aveux...Je ne les regrette pas, je t'ai dit tout ce que je pensais, et tout ce que je n'avais jamais dit. Tu m'as rendu la pareille, jamais on ne m'avait dit ça, jamais ô grand jamais...Même dans les plus belles déclarations, on ne m'avait jamais dit ça.
Je ne peux pas clore cette parenthèse, d'une façon si violente. J'ai besoin d'en parler avec toi, et "dis moi où nous en sommes"..."Et je me demande où et avec qui tu m'aimes"...besoin de savoir ce que tu ressens, l'amalgame de mes sentiments, besoin d'accorder nos vies sur la même ligne mélodique.
Besoin de conserver cet équilibre que tu m'apporte. Nous ne devrions pas payer les aveux que nous nous sommes faits, or, en nous contraignant au silence, c'est cette taxe que l'on rembourse. Si nous souffrons, souffrons ensemble, ou ne souffrons pas du tout.
Je t'adore fort fort fort fort fort...mon ami....mon amant...mon amour....reviens dans ma vie, dans mes éclats de rire, ne tourne pas si vite la page, au risque de l'arracher. prenons le temps d'analyser tout ce qui fait "que", et même si ce "que" est "ainsi" et qu'il en sera toujours ainsi, si on n'en parle pas, ça nous minera plus vite, encore plus sournoisement et cruellement que si nous lettions doucement et pas à pas les choses au clair.
Je suis transparnte avec toi. Tu lis à travers moi. Conservons la transparance que nous avions jusque là, ce verre qui ne volera pas en éclat. Je "t'adoraime" mon inconnu...
Commentaires :
Re:
Très bel article !! L'est vraiment très bien ton joueb !! Gros bisous.. (k)
salcilia
J'aime beaucoup cet article, très bien écrit, on a l'impression d'être toi quand on le lit lol
bisouxxxx