Une journée passée entre humeur exédée puis émerveillement. Je commence par le meilleur: La fin.

Rendez-vous chez Brice à 18heures, le voir alors qu'on ne s'était pas vu depuis trop longtemps, trop...bon, d'accord, en y réfléchissant, c'était la semaine dernière, puis on se parle tous les jours au lycée mais...quand même! Et voir ma Sam, qui me manquait trop.

Racompagner Sam chez elle avec Brice, on passe devant le gymnase, et par la balle de qui risquons nous de nous faire décapiter? Celle de Jo. Sympas. Il vient nous faire la bise, discuter quelques minutes, puis repars. Heureuse, déjà parce qu'il m'a parlé (c'est pas si rare que ça, mais pour dire autre chose que "salut" si quand même), puis parce que je ne sais pas comment l'expliquer, mais je l'adore ce gars.

Discuter pendant une heure devant chez Brice, puis le voir, comme dans un rêve, arriver à vélo face à nous. Brice qui se tourne, moi qui me lève d'un bond en m'écriant: "non, c'est pas vrai!" Lui faire la bise, parler cinq minutes, prendre des nouvelles de sa vie, ah il va à la piscine...fantasmer quelques instants, puis retomber sur terre. Lucas dit en riant à Brice "Je traîne pas avec les premières moi! Je suis un grand de terminale!", moi qui lance "Ni avec les pitites de seconde", l'échange d'un regard..."le temps d'une seconde"...ses yeux qui se plantent littéralement dans les miens, en disant un "non" catégorique, puis éclater de rire en coeur...

La jalousie, brûlante et forte, le sourire puis l'éclat lorsque Brice me dit que parfois il se retrouve en moi, notre retour sur image sur ma phase paranoïa aigüe, et finir par en rire, enfin... La soeur de Lucas en 2de4 que je serais bien en mal de reconnaître je crois...je suis tellement occupée à ressentir sa jambe contre la mienne lorsque je suis chez lui...

Brice qui me fait écouter une chanson coup de foudre sur laquelle je n'arrivais plus à mettre le doigt, et m'exlamer enfin: Ooooh j'ai vu le clîp avec Lucas, j'adore cette chanson...Penser qu'il me manque déjà, que le voir à ravivé ce manque d'une certaine maniè_re, et attendre avec impatience le lundi proche, pour me glisser derrière lui et laisser dessendre mes mains le long de son dos...

Ce matin me dire "Il me manque" puis descendre un escalier et le croiser à l'intersection. Lui qui m'avais dit que jamais il ne s'arrêtait dans un couloir pour dire bonjour, il stop net, me souris et me fait la bise en me demandant comment je vais...moi sourire jusqu'aux oreilles lui dire "Mieux que jamais"...

Dire à Brice combien je l'aime, le voir rire quand je lui raconte cet épisode, puis entendre avec trois heures de retard Jo qui s'égosille pour nous appeller alors qu'on repasse devant lui...

Là je suis rentrée les yeux au ciel, la dernière chanson de Pleymo dans les oreilles, en dansant, sans mentir, la tête qui bouge dans tout les sens, le sourire indélébile, sautiller sur place toute seule dans la rue et récolter des regards intrigués, limites inquiètés...

Je l'aime, c'est beau ce que je l'aime, c'est fou comme je l'aime, mais c'est lui, et seulement Lui que j'aime, j'en suis sûre et ça ne cahngera pas...je l'aime...il me manque! Je L'aime :) Oh vi, je t'aime tant mon ange!