Mon hier soir...entre les étoiles et les poussières (d'étoiles)de rues et les sourires (du ciel) de Mamour, et les délires (des nuages) qui reviennent toujours.

Déjà, cette "rentrée" avec Lucas, puis ensuite, je n'ai pas pu m'empêcher de revenir chez Brice. éjà, de un, il me manquait, trop longtemps qu'on ne s'était pas vu. Puis de deux, j'avais tellement de joie, de mots et de rires à sortir, qu'il fallait que j'en fasse profiter quelqu'un. J'ai sonné à un interphone, il y avait des sourires dans sa voix. Il est descendu, m'a demandé "Qu'est ce qui se passe? t'as l'air toute joyeuse!", je lui ai raconté en riant, il m'a dit "Waho...c'est bien." Nous avons entamné un tour du lac, puis là, coup de fil de Sam à Brice.

Alors changement de programme, on remonte l'allée du Lycée pour la rejoindre, et on parle en attendant. Il ne va pas très bien en ce moment, j'aime pas le voir comme ça, avec ce petit visage fatigué et ces p'tits yeux qui soudain paraissent plus pâles...Puis ma Sam arrive, grandes effusions entre les deux amoureux, embrassades et fingers pour moi, et retour jusqu'à chez Brice, toujours en parlant. Ils vont faire mardi gras dans leur classe, c'est pas juste, j'aimerais bien moi aussi!

Je les abandonnes devant la porte de l'immeuble, il est 19heures, j'appelles Marine. Je lui hurle d'euphorie dans les oreilles, et on convient de se faire un ciné à 21h50. Elle arrive cherz moi un peu plus tard, se jette dans mes bras en hurlant, on se sert fort, je lui fait écouter "Redrum" et sautant dans tous les sens et en répétant: "c'est génial hein! Dis le que c'est génial! Moi je trouve que c'est génial! C'est génial hein?..."

Puis départ dans une nuit claire et sans nuage. flemme d'attendre le bus, alors on fait le chemin en chantant Muse à tue tête dans la rue, De très belles imitations des "OOOooooOOOOooo" d'ailleurs! Et on rigole, mais pour tout et rien, ça n'arrête pas. Les gens que nous croisons nous regardent bizarrement, ou en souriant, et voilà qu'on se met à danser, sur le bord de la quatre voies, devant toutes les voitures qui passent, et qu'est ce qu'on rigole...

Arrivées au cinéma, sourire au garde de la sécurité qui nous fait trop rire parce qu'il prends des photos, prise des places, puis regardage de montre: il nous reste une demie heure avant le film...Allez, hop, direction Mc Do pour prendre le Sunday cultissime! Dégustage, moi au chocolart, elle crumble aux myrtilles, rigolage, tant et tant qu'on doit attendre quelques secondes avant de réussir à parler à la caissière. Imitation de la façon de marcher des mecs, avec notre plateau en équilibre...

Retour au Ciné, nous ne sommes que six dans la salle, et un seul mec, autant dire que nous avons de la place! Et le film "Lolita malgré moi" à pleurer de rire, mais sans tomber dans le ridicule. On sent la vérité adolescente qui transparaît dedans, et c'est ça le pire! Ca n'est pas exagéré!

Fin du film, minuit à ma montre, nous sortons du ciné bras dessus bras dessous en rigolant comme des bossus, nous décidons d'aller prendre un autre sunday à Mc Do, mais manque de blol, ils viennent juste de fermer, et devant nous encore! Alors on repart direction la maison, en chemin nous voyons deux gars de l'autre côté de la route, l'un qui traîne l'autre qui est à roller en vélo, ils nous font un signe de la main en nous lançant un "bonsoir" retentissant. j'en mettrais ma main ) couper, c'est de sgars du Lycée. Vraiments sympas et pas mal beaux...hemmmm...

Et on croise un caddie. Un pauvre caddie de supermarché tout esseulé sur le bas côté. Avec Mamour il suffit d'un échange de regards, et on sait tout de suite ce a quoi penses l'autre. Hésitation, on fait des allers retours...on finit par faire deux pas en arrière, le sortir du bas côté, Mama me dit "Monte", je monte et nous voilà parties dans une folle équipée de ORNI (Objet Roulant Non Indentifié) pour ratraper les deux mecs.

Que de fous rires...on fini par débarquer chez moi, j'ai mal aux fesses, moi. Deux canettes de coca, et discutions à la table de la cuisine jusqu'à deux heures du matin...puis ensuite, on va se coucher, quand même. Même si mon euphorie m'enpêche de dormir un moment.

Yann Tiersen...c'est trop beau.