Je garde toutes ces lettres, que tu n'as pas écrites...
--> Toutes ces phrases que j'attendais que tu n'as jamais dites...(Jenifer)
C'est drôle, j'ai allumé ma chaîne, je n'ai pas su choisir un CD à y mettre...J'ai regardé autour de moi, je cherchais un peu une évidence, le déclic, ce qui ferait "que"...incertitude de mon choix de musique...y'avait pourtant "Debbie" dans la chaîne, Kyo et "God Blesse" à côté. Et puis, moi, d'habitude dans ces cas là, j'allume la radio. Et non, même pas envie...Une évidence, que je cherchais.
Et un geste d'"avant" qui revient. Mon range Cd...je n'y reviens plus depuis...oh...des lustres! Il héberge toute ma collection de CDs de mes années de collège, des BO du seigneur des anneaux, à 10 albums de Natasha, ceux de Julie Zenatti, ceux d'Isabelle Boulay, ceux de Pascal obispo...Moi, je marche aux discographies. Quand j'aime un artiste, j'acquière ses albums petit à petit.
La première étagère de mon range CD entièrement consacrés à Natasha. De la poussière sur les CDs, léger vertige. "Avant" je les écoutais tellement que de voix ne serai-ce qu'un grain de poussière à cet endroit, c'était fiction pure. Un album pris...je ne sais pas quelle chanson je veux entendre, juste une toute douce où je pourrais me retrouver en terrain connu, avec toutes ces heroïnes abandonnées.
Un doux cocon, plus d'inconnu, y'en a trop, là, dehors. Alors d'abord "Mourir demain", mais pas assez doux, "Plus simple que ça"...trop déprimant..."Chacun pour soi"...cette chanson, je l'écoute, je balance des hanches, je hoche la tête, et j'articule son à son toutes les paroles avec une voix qui prends des accents suaves...
Puis un enchaînement..."Juste un besoin de chaleur", tiens, je lui ai écrit une lettre sur celle là..."Tu trouveras" idem, ensuite "De l'amour le mieux"...terrain connu, terrain connu. Quelques mois déjà que je ne les avais pas entendues, pas sorties de leurs cercueils de plastique...
Et en rentrant, après avoir trouvé le nouvel Andreï Makine, et les nouvelles de Vladimir Nabokov, en rentrant, comme une partie de cette "avant" que je venais d'exumer avec ces disques, je trouve une lettre de Maud dans ma boîte aux lettres. J'ai resisté, je vous assure.
Cinq minutes.
Puis j'ai déchiré l'enveloppe.
Et alors qu'il y a trois heures, je pleurais,
Là, je souris.
Et un geste d'"avant" qui revient. Mon range Cd...je n'y reviens plus depuis...oh...des lustres! Il héberge toute ma collection de CDs de mes années de collège, des BO du seigneur des anneaux, à 10 albums de Natasha, ceux de Julie Zenatti, ceux d'Isabelle Boulay, ceux de Pascal obispo...Moi, je marche aux discographies. Quand j'aime un artiste, j'acquière ses albums petit à petit.
La première étagère de mon range CD entièrement consacrés à Natasha. De la poussière sur les CDs, léger vertige. "Avant" je les écoutais tellement que de voix ne serai-ce qu'un grain de poussière à cet endroit, c'était fiction pure. Un album pris...je ne sais pas quelle chanson je veux entendre, juste une toute douce où je pourrais me retrouver en terrain connu, avec toutes ces heroïnes abandonnées.
Un doux cocon, plus d'inconnu, y'en a trop, là, dehors. Alors d'abord "Mourir demain", mais pas assez doux, "Plus simple que ça"...trop déprimant..."Chacun pour soi"...cette chanson, je l'écoute, je balance des hanches, je hoche la tête, et j'articule son à son toutes les paroles avec une voix qui prends des accents suaves...
Puis un enchaînement..."Juste un besoin de chaleur", tiens, je lui ai écrit une lettre sur celle là..."Tu trouveras" idem, ensuite "De l'amour le mieux"...terrain connu, terrain connu. Quelques mois déjà que je ne les avais pas entendues, pas sorties de leurs cercueils de plastique...
Et en rentrant, après avoir trouvé le nouvel Andreï Makine, et les nouvelles de Vladimir Nabokov, en rentrant, comme une partie de cette "avant" que je venais d'exumer avec ces disques, je trouve une lettre de Maud dans ma boîte aux lettres. J'ai resisté, je vous assure.
Cinq minutes.
Puis j'ai déchiré l'enveloppe.
Et alors qu'il y a trois heures, je pleurais,
Là, je souris.
Ecrit par P'tite Etolane, le Mercredi 2 Février 2005, 18:28 dans la rubrique Instants d'euphorie.
