Plus tellement actualisé ce blog, depuis que j'ai mon journal...Enfin, tout est relatif, au moins deux fois par semaine, mais moi qui avait l'habitude de taper un, voir deux articles par jour, ça me fait bizarre. Il y avait beaucoup de médiocrité aussi...Parce qu'on a beau dire que l'on écrit pour soi, ce n'est pas vrai. (Bon, je parle pour moi, là) si j'écris ici, c'est aussi parce que j'écris pour être lue. Donc pour les autres. CQED (Ce Qu'Etolane a Démontré)

Pourtant je l'aime encore. D'où m'a manière d'en parler comme un ancient amant d'ailleurs. Il y a quelques semaines il m'énervait, mais maintenant, je l'aime encore. Et nos noces de rubis alors? A quand? (c'est beau l'auto dérision)...

Pleine cure de Saez en ce moment. Lui, je ne sais pas, dès que je l'écoute, pas seulement lorsque je l'écoute d'une oreille, juste pour la musique, non, quand j'écoutes ses paroles, il a le don de me mettre en rage contre le monde entier, furieuse contre le "système". Ca ne loupe pas. Et le don de me sentir mal à l'aise et inutile. (très désagréable, mais furieusement motivant).

J'ai écrit une lettre de 8 pages à Maud. Elle l'a reçu hier, ou aujourd'hui. Pas encore de nouvelles d'elle, donc si ça se trouve, elle ne l'a même pas reçu. mais j'imagine. je la voi, son regard intrigué et ses mains qui tremblent lorsqu'elle trouve l'enveloppe dans la boîte aux lettres, la décacheter lentement, la lire un peu, la reposer, se forcer à faire autre chose et attendre le soir pour la lire, dans son lit, ou à son bureau.

Bon, pas de grands discours. En huit pages se trouve ce qui se résume en deux mots: "Je t'aime, tu me manques" Si il y a quelque chose dont je suis fière c'est bien de m'être ouverte à ce point là et de lui avoir TOUT dévoilé. Après, si elle y répondra, c'est une autre affaire. Même si je ne cache pas que je fait le guet chaque jour à ma boîte aux lettres. (et que j'espère qu'elle aura appellé en mon absence)

Du mal, avec Lucas, mais du vrai mal. Enfin une autre forme de mal que la mélancolie...je ne sais pas c'est indefinissable. Coup de couteau lorsque la mère d'un de mes amis m'a téléphoné pour me demander de réserver ma soirée du 1er juillet pour les 18 ans de son fils. Le premier Juillet, c'est ses dix huit ans à Lui aussi. J'ai ces reflexes qui ne me quittent pas encore.

Ce matin j'ai reculé de trois pas, littéralement pétrifiée, terrifiée, alors qu'il en faisait deux vers moi. Il a eu l'air déconcerté, moi aussi. J'ai peur de Lui? Non...si...? J'en sais rien. J'ai peur de ce que je ressens, peur de faire un sourire en trop, qui l'enmène cette fois ci à me détester...inextircable, tout ça. Et porutant une part de moi s'est mise à le détester.

(plus de questions, on laisse tomber les fausses interrogations, on vit juste de ses émotions, on éviteras l'opression, et son sourire poison...)