Barcelone, ses entrelacs de routes de ruelles...Mais commençons pas le commencement.
Moi, petite citadine habituée à son bon confort, je n'avais même pas imaginé que de chez moi à Barcelone il puisse ne pas y avoir de ligne de TGV directe, avec service tapas offert à siège (légère variante de "à domicile"). Et bien, croyez moi si vous voulez, mais il n'y a pas de ligne de TGV directe, et à la place il y a un vieux train couchette, qui tangue comme un bateau en pleine tempête, et quand vous vous levez pour marcher entre les compartiments, ou pour aller au petit coin ou pour chercher le bar à tapas qui n'existe pas, vous avez l'impression de vous être avalé à jeun trois tequila.
12 heures de voyage, c'est inhumain, mais c'est marrant, et ça vous hôte toute dignité, quand par exemple vous devez courir d'un compartiment à l'autre pour pouvoir arriver à temps aux toilettes, totalement décoiffée parce que vous venez de sortir la tête de votre oreiller, et qu'en plus vous vous rendez compte que les toilettes sont occupées, et là, ben...c'est le drame.
Découvrir la gare, et la non existance des escalators dans ce pays, très problèmatique puisque ma valise faite n'importe comment, avec trois fois trop de fringues, un peu comme si je partais pour trois semaines alors que ce n'est que pour cinq jours, et très (trop) lourde. Qui a dit "gosse de riche"?
J'arrive enfin dans la ville proprement dite, dont nous faisons un tour en taxi (on sent bien les habitudes parisiennes), vue de l'extérieur, je ne suis pas emballée plus que ça, ça me semble morne, mort, plat, gris, moche. Erreur fatale (voui voui, comme dans le Roi Lion).
Déjà tout change une fois que je descend du taxi, je suis grisée par l'atmosphère de cette rue commerçante (des magasins de fringues!!! rendez vous compte!!) à n'en plus finir, les Ramblas, célèbres ramblas, Ô temple de la mode, Ô mon temple, non je ne suis pas superficielle, non non non.
Et l'hôtel tout mignon dans la rue adjacente, juste à droite, monter deux étages, sans ascenseur (mon dieu!!) et encore deux autres, je suis totalement morte, et m'effondrer sur mon lit avant d'ouvrir un oeuil et de détailler la pièce, niquelle, mais un détail me gène. Je sais: Il n'y a pas de salle de bain! Ils ont caché les toilettes! Chouette, c'est des WC douches communs, ce sera à rajouter dans mon livre d'expérience de la routarde de la vie. Décidément, faut que j'arrête de suivre mes parents dans leurs voyages vieux jeu et chicos.
Suis bien mieux avec mes amis dans un hôtel pas cinq étoiles avec WC et douches commun et des gens exagérélenbt sympas en personnel qu'avec des vieux cons accariatres dont la sympathie se mesure à la couleur de votre carte bancaire. Si, ça existe.
Et pendant quatre jours, en marchant huit heures par jour, on s'est balladés dans chaque petite rue, chaque bar, chaque tapas à eu le droit à notre coup d'oeuil, on a tout vu, tout entendu gouté à tout, tout visité, enfin non pas tout partce que l'atmosphère est tellement grisante que les visoites ne sont pas ce qu'on a envie de faire. La ville en long en large, en travers et de travers. Génial.
Tous ces bars où on s'est assis au comptoir, pointant du doigt ce qui nous plaisait, ça avait l'air tellement bon tout ça, et d'ailleur, c'était tellement bon, je m'en lèche encore les doigtsd et je salive rien qu'en repensant au poulpe...miam...communément appellé par nous autres touristes le poulpe pacsé, parce que quand on en mange, on est gai (ha ha ha).
Ces nuits presque blanches à faire nos commentaires de texte avec Marine, avec en bruit de fond le son de la rue, comme si c'était la ville qui venais à nous, mais vient fville, et enmène tes mâles avec toi tant qu'à faire, parce que Ronsard et Corneille, c'est froid, faudrait nous réchauffer et non nous servir du réchauffé.
La photo de Lucas qui tombe de mon porte feuille, et je suis incapable de la regarder et de la déchirer, pareil là, de retour chez moi, je suis incapable de voir sa photo et d'entendre sa voix, j'appréhende la rentrée, j'appréhende.
Bref, là je vacille, j'ai l'impression que le sol tremble, contre coup du train et de la fatigue et ce n'est vraiment pas sérieux d'petre encore debout à cette heure pour moi, d'ailleurs je vais me coucher. Chez moi, dans mon lit, avec mon pot de Nutella. Ahhh qu'il est doux son chez soi. Miam!
Une des rues charmantes qui m'ont charmée...
Boutiques tipiquement attirantes pour une accro du chocolat.
Les célèbres éventails...ça fait chic de les dérouler d'une main en un claquement!
Trois silhouettes, domage qu'il manque ma Marine...
Le genre de créations qu'on peut trouver à Barcelone...en exemplaire unique.
Mon paradis perdu.
Ressussité pour quelques heures.
Ville des amoureux...
Un parmis tous les auytres, un à chaque coin de rue...talentueux.
Détail de la Sagrada Familia.
Détail d'une maison de Gaùdi.
Voilààààà pour les principales photos!
Commentaires :
Re:
vi c'est trop trop trop trop beau!!! je te montrerais les fotos!! ^^
bon courage pour ta physik ma puce, je t'aiiiiime!!
(je comprend mieux le pourquoi de toutes tes questions sur le mot tequila !! lol !!)
Bizoux la miss !!
Re:
ben oui, donc tu vois sans toi mon artcle aurait été vide d'interêt :p loool
Faudra que tu me le raconte, ce voyage!!
Gros becs ma puce :)
Ahlala, ça me rappelle mon propre séjour... Tout voir, tout entendre, tout goûter, tout sentir, Barcelone, cette ville si jeune et animée, qui plonge en même temps loin dans ses racines, ah Barcelone...
Bon j'arrête, sinon je vais "nostalgiser" pendant une heure....
Ravie de voir que mes tits conseils pour insérer des images ont fonctionné! Youpi!
Bizzzzz
Re:
vi, z'aviez tous raison: c'était vraiment formi formi formidableuuuh :-D
Joli mot "nostalgiser", pour le dico 2005? ;)
Gros bizooox!!
petitekaline972