Elle est arrivée à 22h28, elle est repartie à 13h15 ce matin. Entre temps, entre temps...Plein de choses!

Le récit de nos journées, papotage divers, blablatage sur Brice, puis émerveillement suivi d'une minute de silence commémorative à cette magnifique invention qu'est mon home cinéma. Je vous vois sourire là. Non, ne riez pas. Imaginez que si le Dieu du cinéma existe, mes parents et moi même lui avont fait sa plus belle offrande: Pour admirer ses formidables rejetons nous avons investi dans un écran géant automatique, un rétro projecteur et de multiples enceintes et caissons de basses pour avoir un son "comme dans la vraie vie".

Pour nous remercier, ce Dieu a d'ailleurs participé à la promotion d'un des films les plus mieux qui soit: "Le journal de Bridget Jones". Et même si il est très discret, et très modeste, nous avons bien compris que ce film, et bien, c'est son cadeau, de lui à nous. Merci mon Dieu.

Regardage de ce DVD où nous connaissons les dialogues par coeur, of course. "Si je n'y arrive pas avec toi, je n'y arriverais avec personne." "Il t'a dit qu'il t'aimai telle que t'étais? Pas plus mince, avec plus de seins, les cheveux plus longes...?""Non, telle que j'étais.""Et...tu le déteste c'est ça?""Oui oui...je le déteste.""Putain de merde." Bref. Accompagné de nos commentaires hautement philosophiques et plus qu'indispensables "Casse toi connard.""Salaud.""Mais embrasse la idiot!""Il est troooop beau..." j'en passe et des meilleures.

Pas la peine d'acheter des DVDs ,avec en bonus commentaires audio, non non non, les commentaires, on les fait nous même et c'est plus drôle, na!

Manger des Pringles au Nutella, régler son compte au pot de Nutella qui n'a pas compris sa douleur, et en ouvrir un nouveau qui trempblait de peur dans nos mains avides...Maneuvre d'intimidation du lapin, mais Sam a su déjouer ses tours diaboliques en lui montrant qui était le chef. Et oui, chez nous, on ne rigole pas.

Petite sortie de 2heures du matin, au bord du lac, mais Brice était endormi, domage, il n'y a pas eu de remix de Roméo et Juliette possible. Discussion un peu philosophique sur la postérité, le souvenir des morts, on ne veux pas être oubliées, laissons notre trace...Des frayeurs stupides bien marrantes à chaque allées sombres transformées sous l'effet de notre imagination débridée par l'heure tardive en coupes gorge des années 1870, à Londres, vous savez, au moment où y'avais ce gars, Jack, qui terrifiait tout le monde.

Lecture de poèmes, de textes divers et variés, d'une magnifique lettre d'adieu, un peu sous forme de testament de Françoise Sagan, que j'aurais pu écrire. Puis des textes de Robert Desnos, trop mignons...discuter jusqu'à pas d'heure, et finalement il était 4h17 quand on a éteint la lumière.

Levées à 11heures, rester au lit à discuter, et tendre la main pour prendre le pot de Nutella, vestige de la veille, posé sur le bureau, petit déjeuner en discutant, puis fouiller dans les Cds et repasser pelin de "Vieux tubes", séance piano, puis au revoirs sur le pas de la porte.

Manquait qu'une seule personne à cette soirée.

Mais qu'est ce que je l'aime, et c'est aussi pour ça que j'aime les vacances: ce sont nos retrouvailles.