Déjà lundi...Houla, on sent bien que c'est les vacances, toutes les priorités se perdent et du coup je me retrouve à baigner dans une espèce de climat intemporel de glandage plus ou moins permanant...

Ca fait bizarre d'être dans un monde où, pour une période, toutes les perspectives ont changé. Je ne m'inquiète pas de ce que je ferais demain, je ne veux pas savoir où je serais dans deux jours, j'en ai rien à faire, je me laisse aller à la vie sans rien programmer. On verra...

Vendredi soir, nuit chez Sam, blablatage, travaux manuels MA-GNI-FI-QUES, sourires, remontage de moral, débutage de psychothérapie, puis dodo dans son lit tout douillet...Se lever le lendemain, visionage de "In the Cut", et qu'est ce que je peux adorer essayer de deviner un film...

Samedi soir sur la terre...Revoir Marine, qui m'a trop, trop, trop manqué, foncer au casino du coin, acheter deux paquets de bonbons et aller les manger au bord du lac, me laisser aller à raconter les deux semaines passer, parler de Lucas, et la sentir à côté de moi, et accepter sa sollicitude, qui est même très bienvenue.

Dimanche d'anniversaire, une partie de la famille, des rires, de la musique, des cadeaux, être à moitié saoule pour avoir bu une coupe d'apéro et mangé les fruits imbibés de grand marnier dans le fond du saladier, plus coupe de champagne, chambrer mon frère qui fait l'imbécile, délirer avec Céline, ma belle soeur, je les adore..

"Comme une image" au cinéma. Me fendre la gueule pendant deux heures, un des meilleurs films que j'ai vu depuis...depuis...euh...un des meilleurs films que j'ai vu quoi. Puis à la sortie du cinéma, aller jusqu'au lac, de nuit, c'est trop beau...Revenir, parler de Lucas pendant une heure, je vide mon sac, elle m'aide, m'écoute, y'a plus tellement à aider en faite.

Ce matin visionage du DVD de Saez, puis piano à 4 mains, magnifique, ensuite départ pour chez Brice, les dernières nouvelles, deux tours du lac, puis raccompagnage chez moi même et re discutage. Rer discutage de Robert, je ne lui dirais pas que je l'aime, je vais tourner la page, il le faut et c'est la seule manière de conserver son amitié.

Je l'aime, je l'aime tellement que je suis prête à consentir à ça. A moins que ce soit pour sauver ma peau? Bref.

Désolé pour hier soir qui passe en boucle..."Qu'est qu'il y'a, t'as quelque chose à m'dire?
-Ouais, hier, t'était pas bourré.
-T'étais pire."
Morte de rire, ça faisait longtemps!

J'ai de spetites coups d'émotions, des coups de larmes, mais c'est comme tout...avec le temps va...tout s'en va...