5 Juin 2004

Cher toi,

Les journées coulent et se changent en enfer sans ta douce présence à mes côtés. Sans Ton sourire qui m apaise chaque fois un peu plus et panse les plus secrètes de mes blessures. Q u as tu fait aujourd hui ? Que c est il passé ? Je ne le sais pas, je survis sans ça même si j aimerais me noyer dans tout ce que je pourrais connaître de toi.

Je t écris à la lumière de la lune, à la vue de la danse des anneaux de Saturne, à ma Venus si fidèle et si claire qui plonge chaque amour dans le mystère.

Une douce brise agite les branches, métaphore parfaite du souffle éperdu de mon amour qui cours à l encontre de ton silence innocent.

L air est frais, et tout en douceur glisse dans mon cou, tandis que je pense à toi, tête inclinée, bras autour de mes genoux.

J imagine que sans doute nous admirons la même lune, que nos émotions tournent sous Neptune. Que ton sang et le mien se partagent en deux rivières qui n attendent rien d autre que leur alchimie première.

J ai rêvé de bout en bout à toi, assise ou debout, comme une amante peut attendre tes pas. Espéré maintes choses qui, je savais, aujourd hui ne viendraient pas. C était logique et prévisible, mais la prévisibilité peut vous surprendre parfois.

Tu me manques. Est ce cette peur qui me flanque ou cette image qui me hante qui fasse que mes envies soient si pressantes ?

Je t aime,

Etolane.